Vous trouverez ci-dessous un article de Jeffrey Lewis du site "Silver-coin-investor.com" et publié sur 24hGold.
Cet article explique parfaitement les manipulations en cours sur le marché de l'argent afin de le maintenir artificiellement bas et l'effet que cela aura lorsqu'un terme sera mis à ces manipulations.
Nombreux sont les observateurs à avoir réalisé que le prix de l’argent finira par flamber, pour la simple raison que la quantité d’argent papier en circulation est bien plus importante que le métal disponible. Lorsque cette réalité sera prise en compte par le grand public, le prix de l’argent fera très certainement un grand bon vers le haut.
Ajoutons à cela que l’argent a historiquement joué le rôle de substitut monétaire pour la monnaie papier. Les gouvernements du monde ne peuvent pas se permettre de laisser le prix de l’argent grimper, sans quoi il deviendrait évident aux yeux de tous que leur monnaie papier ne jouit plus de la confiance du public.
Le prix de l’argent a été contrôlé par le biais de positions à découvert nettes entre les mains des plus gros joueurs bancaires que compte le marché, qui jouent le rôle d’agents pour ceux qui dirigent la monnaie.
Bien entendu, si ces joueurs vendaient leur argent et acceptaient d’enregistrer une perte, ils n’auraient qu’à imprimer plus de monnaie, puisque c’est le vendeur d’un contrat à terme qui décide si une livraison doit avoir lieu ou non.
Un argent papier peu cher leur permet également de mettre la main sur du métal physique peu cher, puisque le public demeure pour la plupart ignorant de la manipulation du marché.
Il est évident que ces positions à découvert se trouvent annulées à mesure que le public entend parler de la manipulation. Peut-être est-ce dû à l’enquête de la CFTC, jusqu’alors inefficace, sur la manipulation du prix des contrats à terme sur l’argent.
JPMorgan et Goldman Sachs se sont aussi débarrassé de leurs positions à découvert. Ces deux banques sont des membres et partenaires de la banque centrale des Etats-Unis – la Réserve Fédérale. JPM et Goldman agissent essentiellement en tant qu’agents de front et permettent la présence de la Fed sur les marchés. Elles ne forment en réalité qu’une seule entité.
Bien que la Fed ne soit ni fédérale ni une réserve, comme son nom le suggère, son indépendance fait face à de plus en plus de risques à mesure que croît le besoin d’un acheteur de dernier recours en obligations du gouvernement des Etats-Unis.
Qu’en serait-il si les gros joueurs décidaient de fermer les yeux et de laisser le prix de l’argent grimper en raison d’une pénurie industrielle ? Cela pourrait leur permettre de réduire le risque encouru par leur système de devises fiduciaires. La hausse de prix pourrait être associée à une simple hausse de volatilité, et les médias pourraient en donner une image négative en mettant en avant les activités de spéculation.
Le grand public n’a jamais assimilé la demande en investissement stable de l’argent, et semble toujours prêt à accepter les ‘sondages’ qui mettent la demande en pièces dans la catégorie ‘surplus’. Les banques commerciales semblent en plus de cela avoir fortement besoin d’or physique, comme le prouve le GOFO négatif. Un GOFO négatif est un phénomène très rare qui signifie que les banques commerciales paient ceux qui possèdent de l’or physique pour qu’ils prêtent leur métal, et est un indicateur de pénurie de métal physique.
Compte tenu de l’écart grandissant du ratio or/argent, l’argent pourrait bientôt surpasser l’or sans pour autant attirer l’attention. Voilà qui pourrait servir de justification aux médias pour la hausse de l’argent qui arrive, puisque son prix a déjà fortement baissé en parallèle aux capitaux propres affectés par le quantitative easing.
Ajoutons à cela que l’argent a historiquement joué le rôle de substitut monétaire pour la monnaie papier. Les gouvernements du monde ne peuvent pas se permettre de laisser le prix de l’argent grimper, sans quoi il deviendrait évident aux yeux de tous que leur monnaie papier ne jouit plus de la confiance du public.
La manipulation a contribué à des pénuries physiques
Le prix de l’argent a été contrôlé par le biais de positions à découvert nettes entre les mains des plus gros joueurs bancaires que compte le marché, qui jouent le rôle d’agents pour ceux qui dirigent la monnaie.
Bien entendu, si ces joueurs vendaient leur argent et acceptaient d’enregistrer une perte, ils n’auraient qu’à imprimer plus de monnaie, puisque c’est le vendeur d’un contrat à terme qui décide si une livraison doit avoir lieu ou non.
Un argent papier peu cher leur permet également de mettre la main sur du métal physique peu cher, puisque le public demeure pour la plupart ignorant de la manipulation du marché.
Sorties chroniques de positions à découvert
Il est évident que ces positions à découvert se trouvent annulées à mesure que le public entend parler de la manipulation. Peut-être est-ce dû à l’enquête de la CFTC, jusqu’alors inefficace, sur la manipulation du prix des contrats à terme sur l’argent.
JPMorgan et Goldman Sachs se sont aussi débarrassé de leurs positions à découvert. Ces deux banques sont des membres et partenaires de la banque centrale des Etats-Unis – la Réserve Fédérale. JPM et Goldman agissent essentiellement en tant qu’agents de front et permettent la présence de la Fed sur les marchés. Elles ne forment en réalité qu’une seule entité.
Bien que la Fed ne soit ni fédérale ni une réserve, comme son nom le suggère, son indépendance fait face à de plus en plus de risques à mesure que croît le besoin d’un acheteur de dernier recours en obligations du gouvernement des Etats-Unis.
Réserves physique et demande
Qu’en serait-il si les gros joueurs décidaient de fermer les yeux et de laisser le prix de l’argent grimper en raison d’une pénurie industrielle ? Cela pourrait leur permettre de réduire le risque encouru par leur système de devises fiduciaires. La hausse de prix pourrait être associée à une simple hausse de volatilité, et les médias pourraient en donner une image négative en mettant en avant les activités de spéculation.
Le grand public n’a jamais assimilé la demande en investissement stable de l’argent, et semble toujours prêt à accepter les ‘sondages’ qui mettent la demande en pièces dans la catégorie ‘surplus’. Les banques commerciales semblent en plus de cela avoir fortement besoin d’or physique, comme le prouve le GOFO négatif. Un GOFO négatif est un phénomène très rare qui signifie que les banques commerciales paient ceux qui possèdent de l’or physique pour qu’ils prêtent leur métal, et est un indicateur de pénurie de métal physique.
Compte tenu de l’écart grandissant du ratio or/argent, l’argent pourrait bientôt surpasser l’or sans pour autant attirer l’attention. Voilà qui pourrait servir de justification aux médias pour la hausse de l’argent qui arrive, puisque son prix a déjà fortement baissé en parallèle aux capitaux propres affectés par le quantitative easing.
Bonjour à tous.
RépondreSupprimerLe problème est de savoir combien de temps encore ils arriveront à manipuler les cours à la baisse.
Malgré tout, il semblerait que ce soit en train de bouger , quelque chose se prépare, c'est évident, mais quoi ?
A propos de l'enquête du CFTC, celle ci a été stoppée par soit disant manque de preuves.
Les loups ne se mangent pas entre eux.